Dans un endroit appelé EL PANDERO s’est déroulée une belle histoire chargée de sacrifice ,d’efforts et d’émotion, avec, pour résultat, la naissance pleine de fierté du Camping La Campiña.
L’ histoire du Pandero:
Le Pandero doit son origine à la situation stratégique de la propriété agricole.Elle se situait,d’une part, au centre de nombreuses fermes qui employaient des journaliers pour mener à bien son activité et ,d’autre part ,le long d’une voie qui facilitait les déplacements entre les différents “cortijos”(* 1)et en favorisait l’accès.
On attribue au mot “El pandero” deux significations distinctes .La première désigne l’ustensile qui contenait le pain quotidien et la seconde se réfère à l’instrument de musique qui égayait les fêtes régionales.
Le pandero fait également allusion à la communauté des journaliers agricoles d’un même village qui dépendaient pour leur travail du bon vouloir des grands propriétaires terriens couramment appelés “ Señoritos”(**2)
La préoccupation quotidienne de ces travailleurs était la subsistance à une époque où la faim était une réalité.Il n’y avait pas grand chose à manger mais en revanche il fallait travailler dur pour gagner la confiance des “señoritos” en échange d’un salaire dérisoire, de pain rassis et des restes de leur repas.
Comme témoin de l’habitat populaire, ici, au Pandero, on conserve une cabane de cette époque.
C’est au milieu de ces quatre murs que l’on peut apprécier les constructions de cette époque et éprouver les sentiments et les difficultés vécus par José Adrian Marquez Ortega et son épouse Dolores Gomez avant de réussir à créer un humble foyer pour protéger leurs enfants du froid et de la misère.
Au fil du temps, trois de leurs enfants ( Juan ,Rafael et Josefa ) dressèrent leurs cabanes à coté de celle de leurs parents. Seule celle ayant appartenu à Juan Marquez Gomez reste debout.